Chaque année, la Direction du Tourisme et des Congrès réunit à Monaco l’intégralité de ses équipes à l’occasion de la « réunion annuelle des bureaux de l’étranger », l’occasion pour les membres des dix bureaux de représentation de faire le point sur l’année écoulée, découvrir les nouveautés de la Destination et définir leurs nouveaux objectifs. Lors de la dernière réunion, est clairement ressorti l’objectif d’accompagner tous les partenaires dans l’organisation d’événements toujours plus écoresponsables.
Découvrez ici la nouvelle vidéo de la Direction du Tourisme er des Congrès pour inciter les organisateurs à réaliser des événements responsables :
https://www.youtube.com/watch?v=feoCtDBy3g4
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Outre un « workshop Green » pour les agences réceptives et événementielles, puis l’intervention sur scène de Guy Bigwood - créateur du Global Destination Sustainability Index - lors de la soirée « Bilan et Stratégie » … toute la manifestation de la DTC a été réfléchie de façon responsable.
Parce que l’’impact des évènements n’est pas anodin et parce que trouver des alternatives demande des efforts et un certain engagement, la Direction du Tourisme et des Congrès a souhaité réaliser l’exercice elle-même pour sensibiliser les organisateurs potentiels et surtout leur montrer que réaliser un évènement de façon « responsable » est possible à Monaco !
C’est ainsi qu’un bilan carbone à été réalisé à l'issue de cette réunion afin de vérifier les données récoltées et d'avoir une vue pragmatique sur l'événement.
La réunion annuelle des bureaux se déroule sur plusieurs jours, elle est composée de réunions, workshops, conférences, déjeuners, diners et soirées. Le résultat du bilan carbone de de la réunion des bureaux 2019 s’élève à 52 tCO2e, soit : 5 fois le tour de la terre en voiture ou 2,5 tCO2e/participant.
D’un point de vue méthodologique, il n’est pas cohérent de comparer cet évènement à un autre car le périmètre d’évaluation est différent. En revanche l’objectif est d’initier une démarche d’amélioration continue sur ce même évènement, en comparant ces résultats à ceux des années prochaines*
Il est à noter que certaines données ont été calculées de manière approximative, les fournisseurs ne disposant pas encore de tous les indicateurs tels que le calcul carbone des établissements hôteliers, les données relatives à la consommation énergétique des restaurants. L’incertitude des données « hébergement / nuitées » étant conséquente.
Le calcul a été élaboré en prenant en compte une marge d’erreur importante. La Direction du Tourisme les a sensibilisé sur le fait que ces données sont importantes pour les organisateurs, qui de plus en plus, réalisent des bilans carbone.
Une marge de progression existe bien évidemment et c’est ce que la DTC s’efforcera de faire dès le retour à la normale* toutefois, les émissions GES ne pouvant pas être réduites pourront être néanmoins compensées.
*La Direction du Tourisme organisera sa prochaine réunion des bureaux de l’étranger du 9 au 12 décembre mais de façon virtuelle.
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A propos des gaz à effets de serre :
Qu’est ce qu’un Bilan GES ?
Un bilan carbone permet de calculer l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à une activité. Les différentes émissions sont calculées sur la base de différents facteurs puis convertis en une même unité : l’équivalent Carbone (tCOe)
Donnée * Facteur d’émissions = X t CO2e
Le bilan carbone de la réunion des bureaux 2019 est une cartographie des émissions GES
liées à l’évènement à savoir : aérien, hébergement, restauration, déplacements …
De l’aérien aux transferts et trajets intra-muros, en passant par l’hébergement et la restauration, un travail a été mené afin de trouver à chaque fois les solutions les plus « durables » et les moins génératrices de GES.
- Mobilité : Si l’aérien est une donnée incompressible qui pèse lourd dans le bilan carbone, il a été préconisé de privilégier les vols directs et le train lorsque cela était possible. Les transferts via l’aéroport ainsi que les trajets intra-muros ont tous été effectués en véhicules électriques et transports en commun.
- Restauration : Une réflexion en amont s’est tenue avec les différents fournisseurs sur le choix des menus. Il leur a été demandé d’utiliser des produits à faible impact et cohérents avec la démarche (pas de fraise, pas de repas à dominante de viande rouge, utilisation de produits locaux, de saison et si possible bio). Les portions ont également été ajustées pour limiter le gaspillage alimentaire.
- Hôtellerie : A Monaco, plus de 88 % des chambres d’hôtel sont certifiées. La majorité des participants ont séjourné dans des établissements labellisés et ces derniers ont reçu une sensibilisation particulière en amont de la manifestation.
- Réunions / Workshop : Comme pour l’hôtellerie, le choix s’est naturellement porté sur des salles et des bâtiments certifiés. Les fournitures de bureau (papiers, stylos) ont été fournies uniquement à la demande pour éviter le gaspillage et tous les plastiques à usages uniques (bouteilles, gobelets, couverts …) étaient interdits.